Les auteurs nous entretiennent de l’importance de danser avec la vie. D’accueillir les joies et les souffrances. D’accepter de ne pas tout savoir et de ne pas tout planifier. De vivre le moment présent.
Pour ce faire, ils parlent de leurs souffrances respectives. Rémi a un fils qui a des problèmes de toxicomanie et le père de Diane est atteint de la maladie d’Alzheimer. À travers leurs difficultés, ils voient le beau puisque le bonheur et la souffrance peuvent cohabiter. Ils développent d’autres liens avec leurs proches. Ils apprennent à se connaître.
J’admire leur capacité à se montrer aussi vulnérables. Ça demande beaucoup de courage. De plus, le fils de Rémi offre un touchant témoignage dans les dernières pages.
J’ai pensé à plusieurs personnes en lisant ce livre. Un ami qui n’ose pas changer d’emploi parce qu’il a des obligations. Un autre ami qui n’assume pas son passé et qui craint l’avenir. Certains amis qui ne sont pas heureux dans leur relation de couple et qui ont peur d’être seuls. Une amie qui est toujours la pauvre victime. Une autre amie qui offre des cadeaux pertinents à chaque fois, parce qu’elle est à l’écoute.
J’ai été rassurée sur mon absence de plan de carrière. L’important pour moi est d’être heureuse dans toutes les sphères de ma vie, dont le travail. Je me réalise dans mes fonctions actuelles. Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire après mon mandat et c’est parfait comme ça. Vais-je poursuivre en pilotage de systèmes? Vais-je retourner en alphabétisation? Autre chose? Je suis ouverte aux opportunités!
J’ai encore des croûtes à manger pour accepter la réalité telle qu’elle est. J’ai vécu quelques douloureuses peines d’amitié que j’accepte difficilement. J’ai appris, mais je m’en serais passée. Certains passages m’ont fait penser à cet article lu sur Femmes Alpha. J’ai encore des défis pour accueillir mes émotions et pour ne pas faire du déni. La pensée positive à tout prix m’a fait beaucoup de mal. J’accepte de plus en plus la mort, puisqu’elle arrivera un jour ou l’autre pour chacun d’entre nous.
J’ai pris plusieurs pauses pour réfléchir et écrire. C’est un livre qui se lit lentement. Il faut prendre le temps. Et le relire au besoin.
Je vous laisse avec deux phrases tirées du livre qui me parlent beaucoup : « Je suis exactement là où je dois être. » et « Fuyez-vous le bonheur si une souffrance possible y est attachée? »
Et vous, dansez-vous avec la vie? Êtes-vous dans le moment présent? Acceptez-vous ce que vous ne pouvez pas contrôler?
La chaise rouge devant le fleuve
Rémi Tremblay & Diane Bérard
Guy Saint-Jean Éditeur
ISBN-13 : 978-28945-5910-9
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