Pour la 68e fois, je vous propose 5 textes que j’ai lus en ligne dans les derniers jours. Bonne lecture!

« J’ai posé une question à mon correspondant :

« As-tu lu le livre ? »

Je pensais sincèrement qu’il l’avait lu, le livre. Je pensais sincèrement qu’il allait m’éclairer sur ce qui était si terrible dans le livre de BEE.

Sa réponse dit quelque chose sur l’ère de l’indignation dirigée par pilote automatique qui, parfois, guide les meutes numériques :

« Non, et je ne le lirai pas, a répondu le gars. L’auteur déteste la jeune génération et il flirte avec le racisme… »

J’ai compris que j’avais affaire à un agent autoproclamé de la Police de la Pensée et j’ai mis un terme à l’échange en lui disant de m’envoyer la contravention à la maison. »

revenez-en | Patrick lagacé | La presse

« Depuis des lunes revient dans les milieux littéraires la question de savoir s’il existe une écriture féminine ou masculine, et quelles seraient-elles ? Discussion sans fin. Cette fois, l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) a voulu plutôt voir si les oeuvres des femmes étaient traitées ici autrement de celles des hommes. Une première étude conclut que oui ; et ce, à bien des maillons différents de la chaîne de production. Bref, le livre, lui, a un genre privilégié. »

Le livre québécois privilégie un genre | Catherine Lalonde | Le devoir

« Only on the topmost level—in a soaring, light-filled space Laitio calls “book heaven”—will one find actual volumes for readers, a 100,000-book collection that’s in very high demand. »

How Helsinki Built ‘Book Heaven’ | DAVID DUDLEY | Citylab

« Peut-être qu’avec un point de vue « exceptionnel » comme le mien sur la prostitution, cela rend plus compliqué de mettre tout le monde d’accord pour donner un prix. Je suis contente d’être apparue sur les listes des jurys, je ne vais pas cracher dans la soupe. Mais les membres de ces jurys se sont peut-être donné un petit frisson en mettant en avant un livre sur le sexe écrit par une femme, sans que cela coûte grand-chose. Peut-être aussi que cela les mettait en porte-à-faux par rapport aux quelques femmes qui se battent dans le jury. Et peut-être qu’ils ont eu peur d’avoir l’impression de cautionner le principe même de prostitution. »

Emma Becker : « Foutez la paix aux putes ! » | Marion Cocquet et Thomas Mahler | Lepoint.fr

*** cliquez ici pour lire mon avis sur le livre la maison d’Emma Becker ***

« Le cyberminimalisme apporte aussi du bien-être puisque l’idée est de réhabiliter les rencontres réelles, de privilégier les coups de fil plutôt que les courts messages, les sorties sans téléphone, s’autoriser quelques soirées sans écran et enrichir l’amitié. Enfin il y a préservation de la biosphère par l’achat systématique de numérique d’occasion afin de remettre en circulation les objets déjà produits, et soulager ainsi la Terre d’une activité extractive très polluante. »

« Le cyberminimalisme libère du temps, réhabilite les rencontres, préserve la biosphère » | Annabelle LaurenT | Usbek & Rica
Julie Collin
Fondatrice, blogueuse en chef et animatrice de l'émission

Libraire, chroniqueuse culturelle et animatrice, ma vie tourne pas mal autour des livres!

(Ma vie tourne aussi pas mal autour de la radio. La preuve : je suis diplômée en animation radiophonique et je veux en vivre.)

Je lis de tout, et partout. Sur papier et sur ma liseuse numérique.

Je parle de mes lectures simplement, comme j'en parle avec mes amis devant un verre ou une tasse. Sentez-vous bien à l'aise de vous préparer un breuvage. 😉

N’hésitez pas à commenter et/ou à me recommander des lectures.

Page FacebookPage TwitterMon CV