Dans cette première partie des événements auxquels j’ai participé, je vous parle de jazz, d’histoires qui font peur et de ménage rouge.
Cet article fait partie d’une série dans le cadre de Québec en toutes lettres, où j’ai été invitée comme blogueuse. La thématique pour cette 7e édition est le roman noir, un genre littéraire que je connais à peu près pas. Je vous partage mes impressions de la madame-tout-le-monde que je suis.
J’ai l’habitude de partager régulièrement sur les réseaux sociaux lorsque je suis dans des événements. Pour Québec en toutes lettres, je peux difficilement prendre des photos et les partager pendant les activités. C’est un peu pour ça que je suis plus tranquille qu’à mon habitude (!) et que mes articles sur ce festival contiendront peu de photos.
Traîtres ou héros : Les personnages de polar | Richard Ste-Marie
Je suis allée à cette conférence la veille du début de Québec en toutes lettres. Il y avait quelques représentations avant et pendant le festival. Au départ, j’avais prévu y aller la semaine précédente (alors que je ne savais pas encore que je serais blogueuse pour Québec en toutes lettres), mais mon travail étant ce qu’il est, je n’ai pas pu y aller le 20 septembre.
J’ai porté attention à Richard Ste-Marie parce qu’un lecteur du blogue s’est procuré un de ses livres via mes liens d’affiliation le 12 août. Puis j’ai vu qu’il faisait une conférence.
J’aime en savoir plus sur le processus créatif des gens et sur leur parcours. L’auteur nous a confié qu’il a commencé à écrire sérieusement après sa retraite. Deux de ses livres portent le même titre, mais les histoires ne sont pas les mêmes.
Un ménage rouge (2008) n’est pas le même roman que Un ménage rouge (2013). S’il ne l’avait pas dit, je ne l’aurais pas su! Disons que ça n’aide pas les ventes du second roman puisque les gens ont l’impression de l’avoir lu et que seul le format a été modifié.
En prime, tous les gens présents lors de sa conférence ont reçu son recueil de textes de ses émissions de radio à CKRL, Les petites misères.
Les écrivains et le jazz | Stanley Péan & Gilles Archambault
Québec en toutes lettres a démarré en force avec cette première activité officielle! Une conversation entre Gilles Archambault et Stanley Péan sur la littérature, le jazz et la vie. Le premier préfère le saxophone, le second la trompette. Ils étaient accompagnés de musiciens et d’une talentueuse chanteuse, le tout dans la magnifique Chapelle du Musée de l’Amérique francophone.
Archambault et Péan discutaient comme deux amis devant un verre. Ils effectuaient aussi des lectures de leurs textes et de ceux d’autres auteurs. Même s’il n’y avait pas de pause pendant cette activité d’environ 2 heures, le temps passait vite et j’en aurais pris encore!
Petite confidence : J’écoute la radio lorsque je me réveille la nuit. Stanley Péan, grâce à sa voix, m’a souvent permis de me rendormir. Sa voix est apaisante (à ne pas confondre avec plate ou endormante svp). Et apaisée j’ai été pendant ce spectacle.
Comme je le disais un peu plus tôt, il n’y avait pas d’entracte. Je me suis dépêchée à me lever lorsque je savais la fin arriver et je suis allée sur le côté, près de la scène. Mon but était de prendre des belles photos. Comme vous avez pu le voir, j’ai échoué dans ma mission. Au moins, j’avais une maudite belle vue en me rapprochant de la scène et c’était encore plus intime.
Nuit au cimetière
Six comédiens nous racontaient des histoires de peur, un peu comme celles qu’on raconte autour d’un feu de camp. Quatre comédiens étaient dans le Cimetière Saint-Matthew. Parmi eux, Ariane Bellavance-Fafard que j’avais découverte dans Le Cercle de craie caucasien au printemps 2016.
Les deux autres comédiens étaient dans la bibliothèque Saint-Jean-Baptiste, une ancienne église anglicane. En tant que personne facile à distraire, j’ai préféré les histoires racontées à l’intérieur, ce qui m’évitait d’entendre les autos qui passaient près du cimetière. Je pense que le commun des mortels n’y aurait pas porté attention.
Les décors étaient minimalistes, voire absents. J’aurai aimé avoir un semblant de feu autour duquel on se serait fait raconter les histoires. Ceci dit, le charme opérait quand même puisque les comédiens étaient tous excellents.
Les textes lus furent tirés de six livres, soit; St-André-de-l’Épouvante de Samuel Archibald, Contes pour buveurs attardés (Les escaliers d’Erika) de Michel Tremblay, Le Christ obèse de Larry Tremblay, Nuits d’épouvante de Michel Lavoie, À l’intention des ombres (Le croqueur d’âmes) de Frédérick Durand et Dagon et autres récits d’horreur de Howard Phillips Lovecraft.
Les autres activités
Au moment de publier ces lignes, j’ai participé à une dizaine d’autres activités. Suivez mes prochains articles pour connaître la suite!
Merci pour la sélection ! Cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas lu de roman noir !