Le 12 décembre 2024, le magazine littéraire Nuit blanche a diffusé un communiqué pour indiquer à la population qu’il a besoin d’aide et comment il est possible de contribuer. Dans ce texte, je dépose plusieurs liens pertinents pour comprendre la situation.

Important : Je dirige Nuit blanche depuis le 22 août 2024 (cliquez ici pour lire le communiqué). J’ai hésité à publier le texte que vous lisez en ce moment parce que je n’aime pas mettre en valeur des choses que je fais (j’aime mettre les autrices, auteurs et autres professionnels du milieu du livre de l’avant). J’ai décidé de le faire parce que j’aurais parlé de la préoccupante situation du magazine littéraire Nuit blanche si je n’étais pas directrice. Bref, je suis partie prenante du sujet.

À propos de Nuit blanche

Nuit blanche est depuis 1982 le magazine de toutes les littératures écrites ou traduites en français, au carrefour desquelles les littératures québécoises et franco-canadiennes occupent une place centrale. Entrevues, grands dossiers, rubriques originales (j’adore Le livre jamais lu!), textes de création… font de Nuit blanche un magazine pluriel et curieux de tous les genres littéraires et des écrivain·es de toutes les origines.

Nuit blanche est la seule revue littéraire professionnelle de Québec, ville de littéraire UNESCO.

Nuit blanche a lancé son site web en 1995, ce qui en fait une revue pionnière.

Nuit blanche a déjà été une maison d’édition, Nuit blanche éditeur. Sa reprise par Guy Champagne a donné naissance aux Éditions Nota bene.

Nuit blanche a remporté de nombreux prix au fil des années :

Résumé de la situation actuelle

En août 2024, j’ai succédé à Suzanne Leclerc parce qu’elle a quitté pour des raisons de maladie grave. Je n’ai pas eu de transfert de connaissances, mais j’ai compris assez rapidement que la situation financière est précaire.

La dette est d’environ 45 000$ en ce moment.

Je n’ai pas été payée depuis mon arrivée comme directrice. Je fais donc partie des créanciers à hauteur d’environ 10 000-12 000$ pour le moment. Je m’implique parce que je crois à la mission de Nuit blanche.

Notre situation est compliquée puisque des retards se sont accumulés au cours des dernières années, possiblement parce que l’ancienne directrice était déjà malade.

En août, j’ai accepté de maintenir la revue, 15 heures par semaine pendant 6 mois, le temps qu’une autre personne soit embauchée de façon permanente. Ma charge de travail est plus élevée que prévue et je fais beaucoup plus que 15 heures par semaine.

Le conseil d’administration, composé de trois membres, met beaucoup plus d’heures qu’à la normale pour sauver Nuit blanche. Le conseil d’administration doit combler le manque de ressources humaines (nous n’avons plus d’employés rémunérés depuis novembre 2024 parce que nous manquons d’argent et que nous prenons une pause de production, en espérant que cette situation soit temporaire).

Depuis mon arrivée, nous avons mis plusieurs mesures en place pour diminuer les coûts et avoir une meilleure santé financière. Cependant, le déficit est trop grand pour que ces mesures suffisent à le combler. Si tout va bien, nous aurons accès à des subventions dans quelques mois. D’ici là, nous devons survivre.

Comment aider

Voici sept moyens efficaces et immédiats pour aider cette publication phare qui occupe une place essentielle depuis plus de 42 ans dans le paysage littéraire :

Voici aussi une implication qui demande plus de temps et d’investissement :

Dans les médias

Voici quelques mentions dans les médias :

Merci pour votre soutien! Ensemble, nous arriverons à assurer la survie du magazine littéraire Nuit blanche!