Avoir des enfants peut être dur pour un couple. Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’il ne faut pas faire des enfants pour se rapprocher. Imaginez les impacts lorsqu’on adopte des jumeaux… particuliers.
Emma et Gregory souhaitent adopter puisqu’il n’est pas possible pour eux d’avoir un enfant biologique. Ils font affaire avec une agence qui leur propose des jumeaux Russes de 15 mois. Dès le départ, on sent que cette agence n’est pas très nette puisqu’elle n’aide pas beaucoup le couple dans ses démarches, mais on se dit que c’est peut-être de la paranoïa.
« Je n’arrivais pas à y croire! Nous avions réussi! Nous allions être parents! Et ce serait donc la Russie. L’agence faisait aussi la liaison avec la Chine et l’Afrique du Sud, mais nous avions bien marqué notre préférence. Nous allions avoir tout ce que nous désirions. Et c’était des jumeaux! Un tremblement montant en moi. J’ai repris mon souffle et composé le numéro de Gregory, même si son bureau était juste de l’autre côté de la cloison. »
On entend souvent parler des liens entre les jumeaux, de leur langage bien à eux. Dans ce roman, ça va beaucoup plus loin que ce qu’on entend habituellement. Ils sont seuls dans leur monde. Et ils manquent de sensibilité. Je ne veux pas trop vous en dire pour vous puissiez les connaître par vous-mêmes… Disons que c’est difficile de relaxer en lisant ce roman.
Les besoins particuliers des jumeaux obligent Emma à mettre sa carrière de côté. De plus, elle s’isole de sa famille, de sa belle-famille et de ses amis. Aussi, un écart se creuse dans son couple, alors qu’il faudrait que Gregory et elle soient des alliés. Et ce n’est pas parce que Emma se consacre à 100% aux jumeaux qu’elle réussit à créer des liens avec eux. Elle est à bout de ressources.
« Il m’a fallu plusieurs semaines pour accepter la visite des amis. Je soupçonnais dans leur désir de rencontrer les jumeaux un voyeurisme qui m’était insupportable. Mais Gregory insistait. »
Une chose qui m’a chicoté un peu pendant ma lecture est la forte présence des marques de commerce. Je crois que c’est un procédé pour montrer que Emma et Gregory sont des gens aisés et que les jumeaux sont dans une famille où ils ne manquent de rien et où ils devraient être heureux.
C’est un bon roman, qui ne laisse pas indifférent. Même si je ne suis pas mère, j’ai été touchée par le combat d’Emma. Et surtout, j’ai été surprise par le punch.
* Ce livre m’a été offert par Les éditions Québec Amérique. Ce texte a été écrit de façon authentique et indépendante, comme d’habitude! Cliquez ici pour consulter ma politique éditoriale.
Daniil et Vanya
Marie-Hélène Larochelle
Les éditions Québec Amérique
ISBN-13 : 978-2-7644-3282-2
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Je n’avais pas vu passer cet article! Ce livre m’intrigue beaucoup! J’ai hâte de le lire!