Pour la 63e fois, je vous propose 5 textes que j’ai lus en ligne dans les derniers jours. Bonne lecture!

Est-ce parce que l’édition de roman, elle, a explosé — 643 titres en 2007 et 1355 en 2016 — et que ses formes ont varié qu’on croit que la poésie a fait de même ? Ou parce que le nombre de maisons d’édition de poésie s’est démultiplié ? Se sont ajoutées aux historiques Herbes rouges, Noroît, Forges, Hexagone les plus jeunes mais maintenant installées Peuplade, Quartanier, Mémoire d’encrier, Poètes de brousse, Del Busso, Triptyque, Oie de Cravan, Passage ; et les récentes ou revenantes Lézard amoureux, La Tournure, Ta Mère, Fond’tonne ; et on en oublie…

Y a-t-il un reboom de la poésie québécoise? | Catherine Lalonde | Le Devoir

Multirécompensé pour Underground Railroad — notamment par le Pulitzer de littérature 2017 — Colson Whitehead est devenu une icône. Ses étudiants, à Princeton ou Columbia, profitaient déjà de son sens de l’humour et de cette sagesse percutante. Déconstruisant les mécanismes du racisme aux États-Unis, il continue de ravir et de faire réfléchir.

Colson Whitehead : “Je dois beaucoup aux libraires, aux librairies” | Clément Solym / ActuaLitté

A year ago, I set a challenge for myself to read 50 books in 2018. That is a 10x jump from the average of 5 books I read per year. That bold step stemmed from the cognizance of how little I still knew of the world. At one point, I decided to start using my time seriously to make a meaningful mark in the world. But I knew I won’t be able to do that with the knowledge and mentality I had then. I knew there’s more to life and my potential that are fenced in somewhere. I need to unlock it.

What I learned from reading 50 books in a year | Edric Subur / Noteworthy – The Journal Blog

De manière générale, la compréhension d’une autre personne éclaire la nôtre : elle enrichit nos propres intuitions et décloisonne nos perspectives de réflexion. « Voilà un détail que je n’aurais jamais noté! » En effet, les personnes avec qui nous discutons de livres nous transmettent, par une sorte d’osmose, leur grille d’analyse personnelle. Celle-ci découle, de manière consciente ou non, des études, du travail, des expériences de vie. Par exemple, au sujet d’un roman, une participante plus sensibilisée aux enjeux féministes pourra ouvrir les yeux de ses comparses sur le traitement réservé aux personnages féminins, tandis qu’un lecteur ayant déjà vécu une situation d’exil pourra partager son opinion sur la crédibilité d’un passage à ce sujet. Lorsque le club est intergénérationnel et/ou interculturel, ce constat est d’autant plus vrai. Jusqu’à un certain point, les clubs de lecture sont un prétexte pour aiguiser notre regard sur notre société et pour apprendre à connaître des gens en toute authenticité. En effet, lire convoque inévitablement des vulnérabilités.

Les clubs de lecture : Cartographie d’une pratique aussi protéiforme que sous-estimée | Camille Simard / revue Les libraires

La meilleure manière de se préparer à être interné, c’est de vivre au 24, Sussex, ironise-t-elle d’ailleurs : dans les deux cas, tout le monde fait semblant d’être gentil, vous n’êtes pas vraiment chez vous, vous savez quand vous entrez, mais pas vraiment quand vous sortirez…

Certain Woman of an Age: Margaret Trudeau se confie | SILVIA GALIPEAU / La Presse
Julie Collin
Fondatrice, blogueuse en chef et animatrice de l'émission

Libraire, chroniqueuse culturelle et animatrice, ma vie tourne pas mal autour des livres!

(Ma vie tourne aussi pas mal autour de la radio. La preuve : je suis diplômée en animation radiophonique et je veux en vivre.)

Je lis de tout, et partout. Sur papier et sur ma liseuse numérique.

Je parle de mes lectures simplement, comme j'en parle avec mes amis devant un verre ou une tasse. Sentez-vous bien à l'aise de vous préparer un breuvage. 😉

N’hésitez pas à commenter et/ou à me recommander des lectures.

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