Couverture du roman " Va chercher" de Geneviève Lefebvre, chez Libre Expression.
Ça vous arrive de dire à quelqu’un qui vit une rupture qu’il mérite mieux, que l’autre est trop égoïste et loser? Après tout, ce quelqu’un dans votre entourage possède plusieurs diplômes, a un bon emploi, une maison au goût du jour, des qualités…
Julia Verdi est persuadée qu’elle est une victime dans ses relations. Tous les livres de psycho-pop lui ont répété qu’elle méritait le meilleur et elle ne l’obtient pas. Grâce à un chien abandonné, elle va se libérer de son propre égoïsme.
Alors qu’elle est dans son bain, elle réalise qu’elle veut reprendre contact avec son premier amour. Elle l’avait laissé 20 ans plus tôt, tout juste avant leur bal de finissants, pour un autre. Et si toutes ses difficultés avec les hommes étaient reliées à son mauvais karma? Ce premier amour la trouvait si merveilleuse! Il lui faudra vivre quelques épreuves pour débuter une prise de conscience qui l’amènera à réaliser qu’elle n’était pas si merveilleuse pour les autres.
Elle se concentrait sur le paraître plutôt que sur l’être. Le chien abandonné va l’aider, lentement mais sûrement, à être. J’ai beaucoup apprécié suivre sa progression et ses réflexions. Elle découvre l’essentiel. Elle devient courageuse. Elle devient heureuse.
Mord si douleur. 3 mots qui reviennent quelques fois dans ce roman. 3 mots que je me suis souvent répétée dans les derniers jours…

Et vous, avez-vous fait des apprentissages grâce à des animaux?

Va chercher : L’insolite destin de Julia Verdi
Geneviève Lefebvre
Libre Expression
ISBN : 9-7827648-10606

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