Couverture du roman graphique Pyongyang de Guy Delisle.
Guy Delisle raconte son expérience de deux mois dans un studio situé à Pyongyang en Corée du Nord. Tout comme pour Chroniques de Jérusalem, il nous partage son quotidien et ses observations. Puisqu’il s’agit d’un régime totalitaire et du pays le plus fermé au monde, il est difficile d’avoir accès à de l’information sur la Corée du Nord.
Ses déplacements, comme ceux de tous les étrangers (minimum!), sont contrôlés. Impossible de prendre le taxi sans guide. Impossible d’avoir un cellulaire. Il n’y a presque pas d’éclairage. La nourriture est peu variée et quasi périmée.
Il a réussi à entrer en Corée du Nord avec 1984! Ça doit être spécial de lire ce livre dans un tel contexte!
D’ailleurs, je veux relire 1984 prochainement. J’ai eu le privilège de vivre quelques jours chez une Estonienne de 36 ans qui a vécu l’URSS. Ce qu’elle m’a raconté risque d’influencer ma compréhension de ce livre.
Pour en revenir à Pyongyang, Guy Delisle raconte ses liens avec les Nord-Coréens qu’il côtoie et ses visites guidées des musées et des monuments. Aussi, il partage ses observations sur le volontariat des habitants et sur leur confiance en le régime.
J’adore son sens de l’humour. Ça détend l’atmosphère!
Fait intéressant : la Corée du Sud a été le premier pays à traduire cette BD!

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